Un pont portant une voie communale appartient à la commune. En l’absence de titre de propriété, les murs qui soutiennent une voie communale appartiennent à la commune.
Les ponts appartiennent au propriétaire de la voie portée selon une jurisprudence constante du Conseil d’Etat selon laquelle les ponts sont des éléments constitutifs des voies dont ils assurent la continuité (CE, 26 septembre 2001, Département de la Somme, n°219338).
Un pont portant une voie communale appartient à la commune.
Dans le cas de ponts limitrophes entre plusieurs communes, le pont appartient aux communes concernées, et peut faire l’objet d’une convention de gestion. Vous trouverez plus d'informations dans la ressource Pont limitrophe entre deux communes : propriété et gestion
Les murs de soutènement font partie des dépendances de la voirie dès lors qu’ils sont édifiés sur le domaine public (CE, 3 mars 1926, Ville de Pontivy c/ Dalido, n°85.742). En l’absence de titre de propriété, les murs qui soutiennent une voie appartiennent donc au propriétaire de la voie.
Si la commune fait partie d’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI), on distingue :
Pour traiter le sujet de la propriété d’un bien public, on parle de domanialité : c’est le régime s'appliquant aux biens appartenant au domaine public d'une personne publique.
La commune doit identifier les ponts et les murs dont elle est propriétaire :
Pour aller plus loin sur le sujet de la domanialité des ponts et des murs :